Dimanche 11 février 2024
En coopération avec la Bibliothèque du Caire, le Centre Africain des Recherches et Études Stratégiques (ACRESS), Sous la houlette de Dr. Ghada Fouad, la directrice dudit Centre, en collaboration avec la Bibliothèque du Caire affiliée au Ministère égyptien de la Culture, a organisé un symposium sous le thème “L’Égypte et le développement en Afrique : le rôle de l’économie créative et de l’éducation dans le développement durable en Afrique”.
Ont pris part à ce symposium :
- S. E. Pr. Dr. Salama Dawood, président de l’Université Al-Azhar,
- S. E. Dr. Hanan Algaai, directrice des partenariats stratégiques à l’Organisation pour le développement de la femme (WDO) de l’Organisation de la coopération islamique (OCI),
- S.E.M. l’ambassadeur Abdel Rahman Musa, conseiller diplomatique du Cheikh d’Al-Azhar pour les relations extérieures,
- S.E.M. Datakarran Goburdhun, Ambassadeur de l’Île Maurice en Égypte
- S.E. Mme. Victoria Ro, chargée d’affaires de l’ambassade du Kenya en Égypte.
- Dr. Mahmoud Anbar, conseiller de la Banque mondiale (BM), et professeur d’économie à l’Université d’Assouan,
- Dr. Mohammed, conseiller du vice-ministre de l’éducation pour l’enseignement technique,
- S.E. M. Obed Boamah Akwa, l’Ambassadeur du Ghana en Égypte
- S.E. Mme NANA AICHA, l’Ambassadrice du Niger en Égypte,
- S.E. Mme Adisa Gesu, Chargée d’affaires a.i. de l’Ambassade du Burkina Faso en Égypte.
- M. Tobias J.o. Ongany, Conseiller commercial de l’Ambassade du Kenya en Égypte,
- M. Roman Baranichev, de l’Ambassade de Russie en Egyptair,
- M. Olufosoye Peter, président de la diaspora nigériane en Égypte,
- M. Aboubakar Mohamed, président de la communauté nigérienne en Égypte,
- Dr. Amani Abdullah, assistante du directeur adjoint des affaires académiques, de l’institut de recherches et d’études sociales et criminelles, Université nationale de Rabat, Khartoum Soudan,
- Dr. Abdullah Badawi, directeur Général de l’Institution de Qualité Éducative du Caire.
Outre la participation des unions étudiantes africaines en Égypte,
- M. Abdullah Bashir, Président de l’Union Générale des Étudiants Africains en Égypte, des représentants des unions étudiâtes, et des Présidents des unions des étudiants de :
Comores, de la Sierra Leone, du Bénin, de la Gambie, de la Mauritanie, du Nigeria, du Mali et du Burkina Faso, ainsi qu’un nombre de chercheurs et de professionnels de médias intéressés par les affaires africaines.
Au début du symposium, le S.E. Pr. Dr. Salama Daoud, n’a pas manqué de transmettre à l’audience les salutations sincères des dix-sept miles (17, 000) membres du corps professoral de l’Université Al-Azhar, et plus d’un demi-million d’étudiants qui y étudient dans quatre-vingt-treize (93) facultés dans tous les gouvernorats égyptiens, qui enseigne les sciences de la législation musulmane et des matières exactes, en plus de 18 instituts, dont près de soixante milles (60,000) étudiants internationaux qui étudient à l’Université Al- Azhar venait d’environ cent trente pays du monde entier.
Il a egalement parlé de l’intérêt qu’accorde ladite Université pour le développement des talents et des capacités des étudiants internationaux, y compris des étudiants africains.
Le patron de la prestigieuse Université Al-Azhar a egalement déclaré que la mission essentielle d Al-Azhar était et demeure la construction de la personnalité de l’Homme, et de le préparer à devenir qualifié pour le marché du travail.
Le patron de l’Université Al-Azhar a mis l’occasion à profit afin de mettre un accent très particulier sur l’importance de la qualité de l’enseignement que l’Université offre à ses étudiants dans toutes les spécialités comme la médecine, l’ingénierie, etc.
Le numéro un de l’Université Al-Azhar a enfin prêté une attention très particulière aux suggestions des étudiants africains qui ont assisté au symposium, et leur a assuré que l’Université Al-Azhar travaille d’arrachepied afin de surmonter tous les obstacles auxquels ses étudiants sont confrontés.
Pour sa part, Dr. Hanan Algaai, a également parlé du rôle de l’Organisation pour le développement des femmes (WDO), qui est une organisation intergouvernementale, dont 17 États africains sont membres, a pour mission de renforcer les capacités des femmes et des filles dans les États membres, et a souligné l’importance d’autonomiser les femmes dans l’économie créative afin qu’elles puissent contribuer à l’édification de leurs sociétés.
-S.E.M. Datakarran Goburdhun, a quant à lui, parlé de l’expérience pionnière de l’Île Maurice dans le domaine de l’éducation, ainsi que de la façon dont l’État a investi dans ses ressources humaines, tout en rendant l’éducation gratuite du cycle primaire au cycle universitaire, il a egalement souligné que la volonté de l’État, la stabilité politique et les ressources financières ont été à la base de la possibilité d’exploiter les talents et les capacités du peuple.
A noter que l’Île Maurice, a reçu, en 2023, le prix du meilleur pays en termes de volume d’enregistrement de l’innovation et de la créativité.
-Pour sa part, S.E. Mme. Victoria Ro, a parlé de l’expérience pionnière du Kenya en Afrique dans le domaine du soutient apporte à l’économie créative et le renforcement des capacités des jeunes talents, ainsi que l’expérience du Kenya dans l’élaboration de programmes éducatifs basés sur le développement des capacités créatives des élèves dès les premiers cycles de l’éducation et l’implication des parents dans le développement de ces talents.
S.E.M. l’ambassadeur Abdel Rahman Musa, a quant à lui jeté la lumière sur les efforts d’Al-Azhar dans le développement des sociétés africaines à travers des caravanes médicales dans nombre de pays africains. A titre d’exemple, Al-Azhar envoie des médecins, des pharmaciens et des enseignants… aux pays africains qui en ont besoin.
Et d’ajouter que Al-Azhar œuvre à lier l’enseignement au Développement Durable en Afrique et l’agenda 2063 de l’Union Africain. Il a egalement mis l’accent sur l’importance qu’accorde le Cheikh d’Al-Azhar, à fournir des bourses d’études susceptibles de répondre aux besoins des pays africains, c’est pourquoi chaque année, ladite université offre mille (1000) bourses d’études aux pays africains, dont la moitié est destinée aux facultés des sciences exactes, à titre d’exemple, la faculté de la médecine, de la pharmacologie de génie…
Le conseiller diplomatique du Cheikh d’Al-Azhar, a egalement souligné que la construction de la personnalité de l’Homme est l’élément clé du processus du développement.
Dr. Mahmoud Anabar, a quant à lui, parlé de l’importance d’exploiter la diversité et le pluralisme ethnique et culturel des sociétés africaines afin développer l’économie créative dans les années à venir.
Les participants ont convenu de l’importance de continuer à explorer les moyens de développer l’éducation créative en Afrique pour tous les citoyens y compris les femmes et les personnes à besoins spécifiques, et de continuer à organiser de tels symposiums et débats dans la période à venir afin d’en savoir plus sur ce sujet et comment l’appliquer dans nos sociétés africaines.
À l’issue du symposium, Dr. Ghada Fouad, la directrice d’ACRESS a adressé ses sincères remerciements à Son éminence, Pr.Dr. Ahmed Al-Tayeb, Cheikh d’Al-Azhar, pour son attention très particulière à l’égard des étudiants internationaux en générale, et des étudiants africains en particulier. Les présidents des unions estudiantines africaines de l’Université Al-Azhar de ont honoré Dr. Salama Daoud, président de leur prestigieuse Université, ainsi que l’ambassadeur Abderrahmane Moussa, Conseiller du grand imam d Al-Azhar.