Samedi 21 octobre 2023

L'Égypte a accueilli samedi 21 octobre le « Sommet du Caire pour la paix », un sommet mondial pour discuter de la détérioration des conditions humanitaires dans la bande de Gaza, dans les territoires palestiniens occupés, avec la participation de dirigeants, de présidents et de représentants de divers pays du monde.

Côté africain, ont pris part à ce sommet : M. Moussa Faki, président des Commission de l'Union africaine, le président sud-africain Cyril Samaposha, et le président Azali Assoumani, le président des Comores est président en exercice de l'Union africaine.

Pour sa part, le Président de la Commission de l'Union africaine a appelé à l’arrêt immédiat de la violence a la bande de Gaza. Il a également souligné que la violence sans précédent et le ciblage de personnes innocentes sont inacceptables, tout en appelant à la nécessité d'une solution à deux États et la libération des otages, notamment des femmes et des enfants.

De son cote, le président sud-africain Cyril Ramaphosa confirmé le soutien de son pays à la cause palestinienne, en déclarant : « Nous appelons à la cessation immédiate des hostilités, nous appelons à la libération des otages, et à la levée des hostilités a la bande de Gaza. Nous appelons également à l’ouverture de couloirs humanitaires.

Le président Ramaphosa avait confirmé lors d'une conférence de presse tenue par le parti au pouvoir en Afrique du Sud : « Le pire, c'est la demande du gouvernement israélien d'expulser 1,1 million de personnes de la partie nord de Gaza. Il a ajouté : "En tant que membres du Congrès national africain qui a lutté contre le régime oppressif de l'apartheid ici en Afrique du Sud, nous affirmons notre solidarité avec les Palestiniens."

A noter que le gouvernement sud-africain a également confirmé que les développements récents portaient la responsabilité de l'occupation israélienne illégale de la Palestine, en plus de l'oppression qu'il pratique contre le peuple palestinien. L'Afrique du Sud a également été témoin de certaines manifestations de soutien à la Palestine et à la bande de Gaza.

Au fil des décennies, le soutien égyptien s’est porté sur la solution à deux États et le règlement du conflit, en plus de soutenir et de fournir une aide aux civils et aux citoyens sans défense dans les territoires palestiniens. C'est pourquoi l'Égypte a accueilli ce sommet, à la demande du président égyptien Abdel Fattah El-Sisi, afin de réduire l'escalade militaire entre les parties israélienne et palestinienne, qui a coûté la vie à des milliers de civils innocents depuis le début des affrontements armés en 7 octobre dernier, et mettre fin à la détérioration des conditions humanitaires à l’intérieur de la bande de Gaza.

Le communiqué de presse publié par la présidence égyptienne à l'issue du sommet a indiqué un certain nombre de points importants, tout en mettent l’accent sr le fait que l'Égypte ne ménagera aucun effort pour continuer à travailler avec tous les partenaires afin d'atteindre les objectifs pour lesquels elle a appelé  à la tenue de ce sommet,  soulignant que quelles que soient les difficultés ou la durée du conflit, l'Égypte maintiendra toujours sa position ferme en faveur des droits des Palestiniens et sa croyance dans la paix comme option stratégique sans neutralité ni recul,  jusqu'à ce que la vision d'une solution de deux États palestinien et israélien, vivant l'un à côté de l'autre, soit réalisée en  paix.

Le communiqué souligne également que l’Égypte « n’acceptera jamais de prétendre liquider la cause palestinienne aux dépens d’un quelconque pays de la région ».

Et elle ne reculera pas un seul instant pour préserver sa souveraineté et sa sécurité nationale a la lumière des circonstances et des situations de risques et de menaces croissants, recherchant l’aide de Dieu Tout-Puissant, ainsi que la volonté et la détermination de son peuple.