RDC : au moins 70 morts dans l'attaque d'une milice à Kinsele
Mardi 16 juillet 2024
Au moins 70 personnes, dont neuf soldats, ont été tuées lors de l'attaque par des hommes armés d'un village de l'ouest de la République démocratique du Congo, selon les autorités locales.
En effet, l'attaque a eu lieu samedi dans le village de Kinsele, à environ 100 km à l'est de Kinshasa, la capitale.
En raison de l'insécurité et de la faiblesse des infrastructures dans la région, les attaques meurtrières peuvent mettre plusieurs jours à être signalées.
Alors que la RDC lutte contre les groupes armés dans l'est, la violence s'est également intensifiée dans l'ouest du pays.
Il convient de souligner que les assaillants étaient des membres de la milice Mobondo, un groupe armé qui se présente comme le défenseur du peuple Yaka.
Malgré un cessez-le-feu conclu en avril 2024 en présence du président congolais Félix Tshisekedi, les affrontements entre les deux communautés se sont poursuivis, voire intensifiés ces dernières semaines, sans que l'armée congolaise ne parvienne à réprimer les violences.
La violence dans l'est du pays s'est aggravée ces derniers mois alors que les forces de sécurité luttent contre les milices. Au début du mois, une attaque des milices contre une mine d'or dans le nord-est du Congo a tué six mineurs chinois et deux soldats congolais.
Élections au Rwanda : Kagame en tête avec 99,15 % des voix
Mardi 16 juillet 2024
Au Rwanda, les résultats provisoires des élections présidentielles et législatives donnent Paul Kagamé largement en tête.
En effet, le président sortant est déjà crédité de 99,15 % des voix selon les chiffres provisoires des autorités électorales, au lendemain du double scrutin qui s'est tenu lundi.
Toutefois, ce chiffre porte sur 79 % des bulletins dépouillés et les résultats définitifs sont attendus pour le 27 juillet prochain.
Ce plébiscite confirmerait ainsi l'extrême popularité de l'homme de 66 ans au pouvoir depuis maintenant 24 ans.
Le patron du Front Patriotique Rwandais rempile pour un quatrième mandat à la tête du pays.
Aux termes d'une campagne au cours duquel il a démontré sa force de mobilisation, Paul Kagamé était quasiment assuré de la victoire face à ses adversaires.
Sénégal : vers la renégociation des contrats d’hydrocarbures
Mardi 15 juillet 2024
Cent jours après son investiture, le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a fait part ce 13 juillet à Dakar la capitale, de sa volonté de « renégocier les contrats pétroliers et miniers déjà signés avec des partenaires par son prédécesseur, Macky Sall. »
En effet, « Ma conviction est qu'on aurait pu mieux négocier parce que d'autres pays africains l'ont fait. Notre stratégie est de voir les pistes de renégociation. De ce fait, nous allons renégocier les contrats et essayer de voir comment investir sur d'autres secteurs pour leur développement et éviter la malédiction du pétrole », a fait savoir le nouveau président du Sénégal lors de sa première conférence de presse.
Arrivé au pouvoir en avril dernier, le président de 44 ans a placé sa première rencontre avec la presse locale, le 13 juillet à Dakar, sous le signe de sa démarche de « redevabilité » à l’égard du peuple sénégalais.
Et de poursuivre : « Beaucoup de gens pensent qu’il est impossible de renégocier les accords sur le pétrole et le gaz, mais moi je vous affirme qu’il y aura renégociation et ce sera bénéfique pour le Sénégal », a-t-il assuré face aux journalistes.
Nouveau producteur d’hydrocarbures, le Sénégal a fait sortir le 10 juin dernier son premier baril de pétrole de la plateforme de Sangomar.
En outre, le Sénégal et la compagnie australienne Woodside ont entamé en juillet la commercialisation du produit brut, en particulier en Europe.
Selon les médias sénégalais, les premières productions de gaz devraient également sortir, d’ici la fin de l’année en cours.
Côte d'Ivoire : vaccination de masse contre le paludisme
Mardi 16 juillet 2024
En Côte d’Ivoire, la vaccination des enfants contre le paludisme a débuté lundi. En effet, le paludisme est la principale cause de mortalité infantile dans le pays, et désormais, ce vaccin fait partie des vaccins de routine pour les enfants.
La Côte d’Ivoire est le premier pays d’Afrique de l’Ouest à introduire ce nouveau vaccin contre le paludisme, visant à protéger environ 250 000 enfants de moins de deux ans.
Lors d’une cérémonie de lancement de la campagne de vaccination, le ministre de la Santé, Pierre Demba, a déclaré : « Cette initiative montre l’engagement du gouvernement à investir dans la santé de nos enfants, nos trésors les plus précieux. Nous voulons assurer leur protection et leur bien-être, car ils sont l’avenir de notre pays. »
Le paludisme affecte principalement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, avec plus de 94 % des 249 millions de cas et 608 000 décès annuels dans le monde se produisant en Afrique.
Lors de la cérémonie, le Dr Fatim Tall, représentant intérimaire de l’OMS en Côte d’Ivoire, a déclaré que le vaccin « assurera que nos enfants survivent non seulement à leur première année, mais atteignent aussi l’âge adulte en bonne santé ».
Cependant, les vaccins contre le paludisme n’éliminent pas la transmission de la maladie. Les experts soulignent l’importance continue des mesures préventives comme les pulvérisations d’insecticides et l’utilisation de moustiquaires.
Au Sénégal, l’Allemagne plaide pour un Sahel plus stable
Mardi 16 juillet 2024
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a entamé une mini-tournée ouest-africaine qui la conduit au Sénégal et en Côte d’Ivoire, deux grandes économies de l’Afrique de l’Ouest francophone. Le ministère allemand des Affaires étrangères avait auparavant souligné le rôle du gouvernement sénégalais en tant que médiateur entre la Cédéao et les pays de l'AES.
Annalena Baerbock a ajouté que le Sahel est dans le voisinage immédiat de l’Europe. Par conséquent, les problèmes et les défis de la région - terrorisme, migration, criminalité organisée, pauvreté - nous concernent directement, en Europe, a-t-elle fait remarquer.
Annalena Baerbock a insisté sur le fait qu’il faut donner des opportunités aux jeunes de se faire former sur le continent africain et d’emprunter les voies légales pour se rendre en Europe au lieu d’utiliser la voie clandestine. " Et de poursuivre : "s'il n'y a pas de perspectives pour les jeunes, alors les bandes criminelles ou même les terroristes auront plus de facilité".
L’Allemagne veut aussi renforcer la coopération économique dans la technologie verte, dans les infrastructures.
Côte d'Ivoire : vaccination de masse contre le paludisme
Mardi 16 juillet 2024
En Côte d’Ivoire, la vaccination des enfants contre le paludisme a débuté lundi. En effet, le paludisme est la principale cause de mortalité infantile dans le pays, et désormais, ce vaccin fait partie des vaccins de routine pour les enfants.
La Côte d’Ivoire est le premier pays d’Afrique de l’Ouest à introduire ce nouveau vaccin contre le paludisme, visant à protéger environ 250 000 enfants de moins de deux ans.
Lors d’une cérémonie de lancement de la campagne de vaccination, le ministre de la Santé, Pierre Demba, a déclaré : « Cette initiative montre l’engagement du gouvernement à investir dans la santé de nos enfants, nos trésors les plus précieux. Nous voulons assurer leur protection et leur bien-être, car ils sont l’avenir de notre pays. »
Le paludisme affecte principalement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, avec plus de 94 % des 249 millions de cas et 608 000 décès annuels dans le monde se produisant en Afrique.
Lors de la cérémonie, le Dr Fatim Tall, représentant intérimaire de l’OMS en Côte d’Ivoire, a déclaré que le vaccin « assurera que nos enfants survivent non seulement à leur première année, mais atteignent aussi l’âge adulte en bonne santé ».
Cependant, les vaccins contre le paludisme n’éliminent pas la transmission de la maladie. Les experts soulignent l’importance continue des mesures préventives comme les pulvérisations d’insecticides et l’utilisation de moustiquaires.
Présidentielle algérienne : une opposante quitte la course
Lundi 15 juillet 2024
La Cheffe du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, figure majeure de l'opposition en Algérie, a annoncé son retrait de la course à la présidentielle, critiquant les conditions qu'elle juge injustes et un cadre législatif qu'elle qualifie d'antidémocratique.
Alors que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé jeudi son intention de briguer un nouveau mandat, l’opposante a annoncé ce samedi 13 juillet, sa décision de ne plus participer à la prochaine élection présidentielle.
Sur Facebook, elle a écrit que son parti ne participerait pas au "processus de vote du 7 septembre", date de l'élection présidentielle anticipée, dénonçant une "intention d'exclure le Parti des travailleurs de l'élection présidentielle et [...] de bafouer le droit du peuple à choisir librement entre les programmes politiques".
A 78 ans, le président algérien Abdelmadjid Tebboune, participe aussi à ce scrutin.
Somalie : 5 morts et une vingtaine de blessés dans un attentat à la bombe
Lundi 15 juillet 2024
Cinq personnes ont été tuées dimanche soir dans un attentat à la bombe, qui a eu lieu devant un café, à Mogadiscio, dans la capitale somalienne.
En effet, alors que des habitants de la capitale visionnaient le match de la finale de l’Euro 2024, sur un écran à l'intérieur d'un café à la capitale somalienne, Mogadiscio, une voiture chargée de bombe a explosé à l'extérieur, faisant cinq morts et une vingtaine de blessés.
La bombe a détruit 10 voitures et endommagé plusieurs bâtiments à proximité, dans une zone étroitement surveillée près du Palais présidentiel.
La police a bouclé la zone, très fréquenté au moment de la déflagration.
L'identité des auteurs de l'attentat du dimanche n'a pas été précisée dans l'immédiat.
Niger : Le président de la transition dévoile sa vision pour le pays
Dimanche 14 juillet 2024
Le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le Général Abderrahmane Tiani a annoncé que le lancement de son nouveau plan, qui porte sa vision de la refondation de l’État, aura lieu la fin de ce mois et il comprendra quatre piliers principaux.
En effet, le Premier ministre nigérien, Ali Mohamed Al-Amin Zain, a expliqué que cette vision repose sur 4 piliers principaux, dont :
1) Renforcer la sécurité et la cohésion sociale,
2) Promouvoir la bonne gouvernance,
3) Développer la base productive de la souveraineté économique
4) Accélérer les réformes sociales.
Lors d’une conférence de presse, le premier ministre nigérien a également souligné que le premier pilier était "de mobiliser les efforts pour lutter contre la menace du terrorisme", et d’adopter un discours réunissant les Nigérians sur des idéaux communs.
En ce qui concerne le deuxième pilier, le premier ministre a expliqué que la bonne gouvernance reposait sur "l’utilisation responsable des ressources publiques".
La troisième dimension a été reflétée, entre autres, par la création de l’”Agence nationale de promotion des investissements" et la promotion de la "consultation des différents partenaires, en vue de réorienter les investissements vers les zones de production".
En outre le premier ministre a noté qu’en ce qui concerne le quatrième pilier de l’accélération des réformes sociales, "des instructions ont été données il y a des mois pour travailler sur l’examen de la gouvernance, en se concentrant sur les questions de formation en particulier, et aussi sur la révision des programmes, y compris les programmes d’études".
Ambassadeur de France : Mon équipe et moi sommes mobilisés pour continuer à travailler avec Ghazouani
Samedi 13 juillet 2024
L’ambassadeur de France, Alexander Garcia, a confirmé que lui et son équipe à l’ambassade de France à Nouakchott étaient pleinement mobilisés pour continuer à travailler avec le président Mohamed Ould el-Ghazouani et son gouvernement.
En effet, lors d’une cérémonie à l’ambassade de France à l’occasion de la fête nationale française, l’ambassadeur de France s’est engagé à ce que la France reste déterminée à travailler avec le gouvernement mauritanien pour réduire les inégalités, lutter contre la pauvreté et assurer le bien-être de sa population.
Le diplomate français a salué la détermination de la Mauritanie, Présidente de l’Union africaine, à œuvrer pour la stabilité et le développement du continent africain.
L’ambassadeur de France a félicité le président Mohamed Ould El-Ghazouani pour sa réélection à la présidence de la Mauritanie.
Il a également félicité les autres candidats à la présidentielle mauritanienne, et rendu hommage aux institutions qui ont participé au processus électoral, ainsi qu’au peuple mauritanien, pour ce qu’il a qualifié d’exercice démocratique pacifique.
Ont pris part à cette cérémonie nombre de responsables.
Le Burkina Faso menace de se retirer de l’UA et de l’ONU
Samedi 13 juillet 2024
Après avoir quitté la CEDEAO, le Burkina Faso n’exclut pas son retrait de l’Union africaine (UA) et même de l’Organisation des Nations Unies (ONU).
En effet, au cours d’une audience accordée aux directeurs régionaux des Nations unies, le Premier ministre Apollinaire Joachimson Kyélem de Tambèla a indiqué que son pays n’hésitera pas à claquer les portes de l’Union africaine et de l’ONU si ces deux organisations se comportent comme des émissaires et messagers de la vision néocoloniale.
“Nous observons l’Union africaine, si elle se comporte comme la CEDEAO nous la quitterons, et même l’ONU n’est pas exclue“, a expliqué le Chef du gouvernement.
Pour le Premier ministre, les questions liées à la sauvegarde de l’intégrité et de la souveraineté du Burkina Faso sont non négociables.
Le pays veut se sentir libre dans ses choix et options pour répondre aux préoccupations de ses populations. « Celui qui ne se voit pas dans cette optique, nous ne pouvons pas collaborer. Ceux qui veulent aller dans notre sens, nous sommes d’accord parce qu’après tout, c’est l’intérêt de notre pays », a-t-il martelé.
« Nous avons vécu avant la colonisation, sans rapport avec l’Occident, et on vivait bien. Un pays comme la Thaïlande n’a jamais été colonisé, un pays comme l’Éthiopie n’a jamais été colonisé, mais ils vivent bien. Au contraire, ce sont les Occidentaux qui sont venus nous entraîner dans des labyrinthes à ne pas en sortir », a-t-il ajouté.
Pour le premier ministre burkinabé, l’intervention des puissances étrangères en Afrique n’a jamais boosté le développement d’un pays du continent.
« Depuis 1960, on parle d’aide et on n’a pas évolué, on n’a pas bougé. Il faut remettre les choses en cause. On parle d’aide au développement, d’aide à la coopération et on n’a pas avancé depuis 1960, il faut questionner cette forme d’aide », a déclaré le Premier ministre.
Cameroun : l'Assemblée prolonge le mandat des députés jusqu'en 2026
Jeudi 11 juillet 2024
Le président camerounais Paul Biya a obtenu mardi l'approbation des législateurs pour repousser les élections législatives et locales jusqu'en 2026, une décision que les partis d'opposition craignent, car cela va compliquer leur capacité à contester l'élection présidentielle de l'année prochaine.
En effet, les législateurs du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) de M. Biya, majoritaires à l'Assemblée nationale, ont voté en faveur du projet de loi prolongeant leur mandat d'un an, jusqu'en mars 2026.
Ainsi, les élections législatives et municipales, se dérouleront après le scrutin présidentiel de 2025.
Ce report a été justifié par la nécessité "d'alléger le calendrier électoral", selon François Wakata Bolvine, ministre délégué à la présidence, le pays ayant initialement prévu quatre scrutins pour l'année prochaine, y compris celui des conseils régionaux.
Kenya : Ruto limoge ses ministres et promet un nouveau gouvernement
Jeudi 11 juillet 2024
Le président kenyan William Ruto a limogé jeudi tous les ministres de son cabinet et a promis de former un nouveau gouvernement qui sera léger et efficace, après des semaines de manifestations contre les impôts élevés et la mauvaise gouvernance.
En effet, dans une allocution télévisée, le président a également limogé le procureur général et a déclaré que les ministères seraient dirigés par leurs secrétaires permanents.
M. Ruto a déclaré qu'il avait pris cette décision après avoir écouté le peuple et qu'il formerait un gouvernement à base élargie après consultations.
Il importe de souligner que le Kenya a connu trois semaines de troubles au cours desquelles des manifestants ont pris d'assaut le parlement le 25 juin après l'adoption d'un projet de loi de finances prévoyant une augmentation des impôts.
Plus de 30 personnes sont mortes lors de ces manifestations, qui se sont transformées en appels à la démission du président.
Mali : les militaires autorisent la reprise des activités politiques
Jeudi 11 juillet 2024
La junte au pouvoir au Mali a autorisé la reprise des activités politiques.
En effet, en avril dernier, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta avait décrété une suspension des activités des partis et des associations politiques, les accusant de subversion. Il avait affirmé que leurs échanges stériles pesaient sur le dialogue national en cours.
En effet, à l’approche de l’échéance de mars 2024, période durant laquelle les militaires au pouvoir devaient remettre le pouvoir à des civils après des élections, les partis avaient protesté contre le maintien de ces derniers à la tête du pays.
Le dialogue national qui a eu lieu en dépit des appels à boycotte des principaux mouvements politiques, a débouché en mai sur des recommandations préconisant le maintien des militaires de deux à cinq ans supplémentaires.
Soudan du Sud : les pourparlers de paix menacés
Jeudi 11 juillet 2024
L'Alliance du mouvement d'opposition du Soudan du Sud, a déclaré qu'il serait "inutile de signer un accord si la loi sur la sécurité nationale est promulguée par le président."
Il faut rappeler qu’en 2018, un accord de paix avait mis fin à une guerre civile faisant rage depuis 2013 en prévoyant la création d'un gouvernement d'union nationale, avec Salva Kiir au poste de président et son rival Riek Machar comme vice-président, les deux hommes au centre de la guerre civile qui fit près de 400.000 morts et des millions de déplacés.
Malgré l'accord, les querelles incessantes entre les deux hommes politiques ont conduit à des violences dans le pays et le calendrier de la transition a été retardé à plusieurs reprises.
Les pourparlers ont débouché sur un projet d'accord proposant de prolonger la période de transition du pays et de reporter les prochaines élections afin de permettre l'achèvement de la constitution et des lois électorales, ainsi que la mise en place de frontières entre les circonscriptions et d'une force de sécurité unifiée, comme cela avait été proposé lors des pourparlers de paix de 2018.
Cette décision intervient avant les premières élections du pays, qui se tiendront le 22 décembre.
De son cote, l'ONG Human Rights Watch a appelé Kiir à rejeter le projet de loi controversé, affirmant qu'il porterait atteinte aux droits de l'homme et renforcerait les agences de sécurité nationale en matière de violations des droits.
Le Burkina Faso pourrait bientôt criminaliser l'homosexualité
Jeudi 11 juillet 2024
Le gouvernement du Burkina Faso a adopté en conseil des ministres un projet de loi qui vise à interdire l’homosexualité. Les peines encourues n’ont pas été précisées.
« Dorénavant l’homosexualité et les pratiques assimilées sont interdites et sont punies par la loi » au Burkina Faso, a affirmé le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala.
Pour que la loi puisse entrer en vigueur, elle devra être votée par le Parlement et promulguée par le président, le capitaine Ibrahim Traoré.
A noter que Jusqu’à présent, aucune loi ne pénalisait l’homosexualité au Burkina Faso, mais en août 2023, le conseil supérieur de la communication, avait décidé d’interdire la diffusion des chaînes de télévision faisant la promotion de l’homosexualité.