Le Sommet Arabie saoudite-Afrique constitue un nouveau cadre pour le développement en Afrique

Mirna Ahmed 24 nov. 2023

Chercheuse au Centre ACRESS

Le Sommet Arabie saoudite-Afrique constitue un nouveau cadre pour le développement en Afrique

Depuis des décennies, le Royaume d'Arabie Saoudite entretient des relations avec le continent africain, mais on peut dire que ces relations se sont consolidées dans l'ère moderne depuis les années 70 du siècle dernier. En effet, la visite du défunt roi saoudien Faisal bin Abdulaziz au Soudan en 1965 et sa tournée à travers le continent africain en 1972 est considérée comme l'un des signes distinctifs de l'histoire des relations saoudo-africaines .[1]

L'intérêt grandissant du Royaume pour le continent africain est apparu récemment depuis la nomination par le roi Salman bin Abdulaziz, du ministre d'État saoudien chargé des Affaires africaines, « Ahmad Qattan », le 27 février 2018, qui occupait auparavant le poste d'ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en République arabe d'Égypte. Depuis sa nomination, il a effectué plusieurs tournées en Afrique, à titre d’exemple, sa visite aux pays de la région du Sahel : Mauritanie, Tchad, Niger, Mali et Burkina Faso en 2020, puis sa visite au Soudan en 2021.

Poursuivant le renforcement des relations avec l’Afrique, le Royaume a lancé le sommet « Arabie saoudite -Afrique », le premier du genre, vendredi 10 novembre 2023, dans la ville de Riyad, dans le but de renforcer la coopération entre le Royaume et les pays africains.  Développant ainsi les relations dans divers domaines, et les élevant au stade de partenariat stratégique entre les deux parties .[2]

Ce sommet a abouti à de nombreux résultats qui seront discutés dans les lignes suivantes à travers un certain nombre de points :

1- Un aperçu de l'histoire des relations saoudo-africaines.

2- Les pays africains les plus importants qui constituent une source d'intérêt pour le Royaume d'Arabie Saoudite.

3- Le premier sommet saoudo-africain et ses résultats les plus importants.

4- Conclusion

Premièrement : un aperçu historique des relations saoudo-africaines :

Les relations saoudo-africaines convergent sur de nombreuses questions politiques, économiques et culturelles, car elles sont liées par des liens de coopération et des liens historiques depuis des décennies. Le Royaume d'Arabie Saoudite soutient le continent africain, fait progresser la roue du développement et de l'économie des pays africains, et souligne sa position en raison de la confiance du Royaume dans les ressources et les capacités dont jouit le continent. Des ressources naturelles, un énorme potentiel, des opportunités de croissance future et une situation géographique distinguée à l'échelle mondiale. La coopération entre les deux parties s'est concentrée sur des domaines spécifiques, les plus importants dont le domaine économique et commercial, comme en témoigne l'augmentation du volume des échanges commerciaux entre les deux parties au cours des dernières années, qui se sont élevés à environ 74,735 milliards de riyals saoudiens, soit l'équivalent de 20 milliards de dollars, au cours de l'année 2023[3].

En outre, le domaine éducatif, et plus récemment le domaine politique faisaient partie de ces domaines, et nous discuterons ci-dessous les aspects de cette coopération dans les lignes qui suivent :

- Le domaine économique :

- En effet, le Royaume d'Arabie Saoudite a fourni un soutien au développement d'une valeur de plus de 45 milliards de dollars dans de nombreux secteurs vitaux, et environ 46 pays africains en ont bénéficié sur 50 ans[4]. A titre d’exemple, la construction et l'équipement d'écoles secondaires pour filles au Niger, et la création et l'équipement d'un hôpital de référence pour les mères et les enfants en Guinée, et l'expansion des systèmes de transport et de distribution d'eau au Rwanda, en plus de la mise en œuvre du projet de ligne de transport d'électricité entre les villes de Kyaka et Binako en Tanzanie et d’autres.[5]

-Le Royaume d’Arabie Saoudite a fourni de la nourriture à plus de 750 millions de personnes en Afrique.[6] Par exemple, le Kenya a reçu deux millions de dollars d’aide que le Royaume a donné à l’Afrique en coopération avec le Programme alimentaire en 2006.[7]

-Le Royaume a cherché à soutenir et à trouver des solutions innovantes pour atténuer et résoudre la crise de la dette africaine, et cela s'est manifesté lors de sa présidence du Groupe des Vingt (G20) pour l'année 2020, lorsqu'il a lancé une initiative visant à suspendre les paiements du service de la dette pour les pays en développement pendant la pandémie de Coronavirus, notamment  pour les pays africains à faible revenu, en plus de lancer une initiative intitulée : le cadre commun pour traiter et restructurer les dettes de nombreux pays, chose qui a contribué à fournir des liquidités urgentes aux pays les plus pauvres, dont 38 pays africains .[8]

- Les exportations saoudiennes non pétrolières, telles que les secteurs des produits chimiques, des polymères, des matériaux de construction, des céréales et des produits alimentaires, vers l'Afrique ont augmenté à un taux de croissance annuel estimé à environ 5,96% au cours de la période 2018 à 2022, atteignant 31,94 milliards riyals saoudiens .[9]

L'intérêt du Royaume d'Arabie saoudite pour l'avenir du continent africain s'est manifesté notamment lors de la participation du prince héritier et Premier ministre d'Arabie saoudite, le prince Mohammed ben Salmane, au sommet « Faire face au défi du manque de financement de l'Afrique », qui s'est tenu tenue à Paris en 2021 [10].

- Le domaine politique et sécuritaire :

Environ 16 commissions mixtes, deux conseils de coordination et sept conseils d'affaires ont été formés dans le cadre du renforcement des relations géopolitiques entre le Royaume et les pays africains, et plus de 250 accords de coopération ont été signés entre les deux parties dans les domaines économique, politique et celui du développement, selon à l'agence de presse saoudienne [11].

Le Royaume d'Arabie saoudite a cherché à résoudre les conflits dans le continent africain dans les domaines politique et sécuritaire, dont le plus important a été la signature de l'accord de paix de Djeddah entre l'Éthiopie et l'Érythrée le 16 septembre 2018 pour mettre fin au conflit entre les deux pays. Un conflit qui a duré plusieurs décennies [12] .

Afin d'achever la résolution des conflits sur le continent africain, le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé en mai 2023 le lancement d'une initiative conjointe du Royaume d'Arabie saoudite et des États-Unis d'Amérique pour ramener la paix, mettre fin à la guerre et tenter de parvenir à une solution pacifique à la guerre en cours entre l'armée soudanaise, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, et les Forces de soutien rapide, dirigées par Muhammad Hamdan Dagalo "Hemedti", mais en raison de l'absence de réponse des  belligérants. Parties au calme et aux trêves annoncées, les pourparlers à Djeddah ont été suspendus, puis repris le 29 octobre pour achever à nouveau les pourparlers entre l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide dans la ville de Djeddah, dans le but humanitaire d'un cessez-le-feu permanent pour les hostilités afin d'assurer la sécurité et la stabilité dans le pays [13].

-Le Royaume d'Arabie Saoudite a explicitement annoncé son soutien à l'adhésion de l'Union africaine en tant que membre permanent du Groupe des Vingt (G20) lors de sa dix-huitième session, qui s'est tenue en septembre dernier [14].

- le domaine éducatif et humanitaire :

Le nombre d’étudiants saoudiens, hommes et femmes, qui étudient dans les universités africaines a atteint environ 3 956 hommes et femmes, et 23 universités publiques saoudiennes accueillent environ 2 795 étudiants et étudiantes de 49 pays africains, selon les données du ministère saoudien de l’Éducation [15].

La valeur des efforts du Royaume en termes de secours et d’action humanitaire s’élève à plus de 450 millions de dollars dans 46 pays africains [16].

- Le domaine des relations diplomatiques :

Le Royaume d'Arabie saoudite a établi des ambassades dans plusieurs pays africains pour renforcer les relations diplomatiques, renforcer la coopération conjointe et fournir des services aux citoyens saoudiens dans les pays du continent. Le nombre de ses ambassades a atteint environ 27 ambassades sur le continent africain, et elles sont réparties sur le continent en Égypte, au Soudan, en Algérie, en Afrique du Sud, au Gabon, en Libye, au Nigeria, au Kenya, en Éthiopie, à Djibouti, en Tanzanie, en Tunisie, au Mali, au Burkina Faso, au Ghana, au Tchad, au Comores, en Côte d'Ivoire, en Guinée, en Mauritanie, au Maroc, à Mozambique, au Sénégal, à Ouganda, en Zambie, au Cameroun et en Maurice [17].

Deuxièmement : Les pays africains les plus importants qui constituent une source d’intérêt pour le Royaume d’Arabie Saoudite :

Le Royaume d’Arabie souhaite a noué des partenariats avec les pays africains producteurs de pétrole, notamment le Nigeria et l'Angola, qui occupent les premières positions dans la production pétrolière du continent africain. L'Égypte revêt également une importance particulière pour le Royaume d'Arabie saoudite en raison de la longue histoire des relations entre les deux pays, qui fut couronnée par la signature d'un accord en 1926 l'amitié entre les deux pays[18]. Par ailleurs, l'Afrique du Sud est un partenaire stratégique du Royaume depuis la visite de l'ancien président sud-africain Nelson Mandela au Royaume en 1994, et les relations entre eux se concentrent sur la coopération économique, les échanges commerciaux et la coopération militaire [19].

En ce qui concerne le Soudan et l’Arabie saoudite, ils sont liés par des relations de coopération dans les domaines de l'investissement, du commerce et du développement, outre les tentatives du Royaume pour résoudre la crise interne du Soudan et arrêter l'hémorragie de la guerre à travers la médiation entre les deux belligérants et leurs accueils dans les tentatives de paix de Djeddah. Et enfin et surtout, le Royaume d’Arabie Saoudite fournit un soutien humanitaire à la Somalie en plus de ses efforts pour réduire ses dettes, comme cela a été clairement démontré lors du trente-deuxième sommet arabe tenu en mai 2023 [20].

En outre, le Royaume d’Arabie saoudite a conclu de nombreux accords de coopération avec des pays africains, comme le Fonds saoudien pour le développement qui a signé un accord pour financer un projet d’éclairage public utilisant l’énergie solaire en République centrafricaine en octobre 2022[21], et qui a signé un protocole d’accord entre l’Arabie Saoudite et l’Afrique du Sud pour la coopération dans le domaine du développement social en avril 2023. Un protocole d’accord a été signé entre le Royaume et le Sénégal dans le domaine de l’encouragement des investissements directs en février 2023 [22].

Troisièmement : le premier sommet Arabie saoudite -Afrique et ses résultats les plus importants :

La ville de Riyad a accueilli vendredi 10 novembre 2023 le premier sommet Arabie saoudite -Afrique, en présence des chefs d'État du Nigeria, du Kenya, de la Zambie, de Djibouti et de la Mauritanie, des premiers ministres de l'Éthiopie et du Niger, du ministre des Affaires étrangères de l'Égypte, président du Conseil de souveraineté soudanais, et la participation du Rwanda, des Seychelles et d'autres pays africains.[23]. En effet, ce sommet s'inscrit dans le cadre de la stratégie du Royaume visant à renforcer les liens avec les pays africains et à offrir des opportunités de coopération conjointe, ce sommet est une extension de l'organisation par le Royaume d’Arabie Saoudite de sommets périodiques et de réunions ministérielles avec divers blocs internationaux à la lumière de la nouvelle vision poursuivie par le Royaume à l'époque du roi Salmane et du Premier ministre et prince héritier Mohammed ben Salmane.

Vous trouverez ci-dessous les plus importantes recommandations du sommet Arabie saoudite-Afrique dans les domaines économiques, politique et sécuritaire :

- Les plus importantes recommandations du sommet sur le plan économique :

Au cours du sommet, des accords ont été signés dans divers domaines, notamment dans le domaine de l'énergie, avec le Nigeria, le Tchad, le Sénégal et l'Éthiopie, et le Mozambique a signé un accord de financement avec le Fonds saoudien pour le développement, comme le montrent clairement les recommandations dudit Sommet et voici les recommandations économiques les plus importantes :

· S'engager à injecter de nouveaux investissements saoudiens dans divers secteurs pour un montant de plus de 25 milliards de dollars américains, en plus de financer et de sécuriser environ 10 milliards de dollars d'exportations saoudiennes vers le continent africain jusqu'en 2030 [24].

 · Le Fonds saoudien pour le développement financera des projets de développement sur le continent africain estimés à 5 milliards de dollars jusqu'en 2030 [25].

· Lancer l'initiative de développement « Le Gardien des Deux Saintes Mosquées » en Afrique en lançant des projets et des programmes de développement sur le continent d'une valeur de plus d'un milliard de dollars au cours des dix prochaines années [26].

· Discuter des moyens de renforcer et de développer les relations avec les pays africains à travers les domaines d'investissement et les opportunités disponibles à la lumière de la Vision 2030 du Royaume [27].

Le Royaume a approuvé une série d'accords d'investissement nigérians, dont un accord pour la rénovation de quatre raffineries de pétrole au Nigeria, en plus de l'accord sur un dépôt financier pour soutenir les réformes du gouvernement nigérian dans le domaine des changes, ainsi que la signature d'accords préliminaires par le ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdulaziz bin Salman, dans le domaine de l'énergie, avec le Nigeria, le Sénégal, le Tchad et l'Éthiopie [28].

· Le ministère mozambicain des Finances a signé un accord de financement d'une valeur de 158 millions de dollars avec le Fonds saoudien de développement pour construire des hôpitaux et un barrage[29], et Riyad a annoncé son aide au Ghana et à d'autres pays pour payer leurs dettes.

· Les dirigeants des pays africains soutiennent la demande du Royaume d’Arabie Saoudite d’accueillir l’Expo 2023 dans la ville de Riyad et saluent la candidature du Royaume d’Arabie Saoudite pour accueillir la Coupe du Monde de la FIFA 2034 [30].

 - Concernant les recommandations les plus importantes liées à cet aspect :

· Les pays africains ont salué le rôle joué par le Royaume d'Arabie Saoudite et le groupe de pays de l'OPEP+ dans le renforcement de la fiabilité et de la stabilité des marchés pétroliers mondiaux, ainsi que leur aspiration à trouver des moyens de coopération conjointe dans le domaine des énergies renouvelables, tels que l’énergie éolienne, solaire et électrique [31] .

· Soulignant l'importance d'activer la coopération conjointe dans les domaines des services de transport et de logistique, notamment dans le domaine de la connectivité aérienne, du transport maritime et des ports, pour réaliser les intérêts communs entre le Royaume et les pays africains [32].

· Renforcer les efforts conjoints entre le Royaume et les pays africains pour développer l'économie numérique et faciliter l'accès aux solutions numériques [33].

· Les dirigeants des pays africains ont souligné la nécessité de renforcer le contrôle des aliments et des médicaments dans les pays du continent africain dans le cadre du renforcement des programmes de développement durable et de la réduction des taux de pauvreté [34].

- Les conclusions et résultats les plus importants du sommet sur le plan politique et sécuritaire :

· Le Royaume d'Arabie saoudite a annoncé son intention d'augmenter le nombre d'ambassades saoudiennes sur le continent africain de 27 à plus de 40 ambassades au cours de la période à venir [35].

· Renforcer le soutien africain à la cause palestinienne : les participants au sommet ont souligné la nécessité de mettre fin à la véritable cause du conflit que représente l'occupation israélienne de la Palestine et ont appelé à une cessation immédiate des opérations militaires et hostiles dans la bande de Gaza, en plus de la nécessité d'intensifier les efforts afin de parvenir à un règlement juste du conflit palestino-israélien, tout  en soulignant l'importance de permettre aux organisations humanitaires internationales de fournir une aide humanitaire et des secours au peuple palestinien [36].

· Soulignant la nécessité de respecter la souveraineté des États et de ne pas s'ingérer dans leurs affaires intérieures [37].

· Coordonner les efforts et la coopération, notamment dans les domaines de la défense, tout en soulignant la nécessité d'unifier les efforts pour lutter contre le terrorisme et l'extrémisme sous toutes ses formes afin de parvenir à la paix et à la sécurité internationales et de prendre toutes les mesures nécessaires pour réduire les crimes terroristes [38].

· Soulignant l'importance de la coopération dans le domaine de la sécurité maritime dans le but de renforcer la sécurité de l'environnement maritime, car elle est considérée comme l'un des facteurs fondamentaux de la stabilité des pays [39].

· Soulignant la nécessité de travailler ensemble pour lutter contre la criminalité, le trafic de drogue, le blanchiment d'argent et les réseaux de contrebande internationaux, en plus de suivre et d'étudier la situation des réfugiés, de lutter contre l'immigration irrégulière et de réduire la piraterie maritime et la traite des êtres humains afin d'assurer la sécurité dans le pays [40]

- Conclusion :

En conclusion, il semble que le Royaume cherche de nouvelles opportunités d'expansion en dehors de sa zone d'influence traditionnelle au sein du continent asiatique et de ses investissements habituels en Europe, armé de ses abondantes capacités financières et en même temps de la nouvelle vision de l'administration saoudienne actuellement au pouvoir, sous la direction du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, Premier ministre, qui souhaite créer un champ d'investissement pour le Royaume dans toutes les régions vitales et riches , notamment le continent africain.

Par conséquent, d’après ce qui a été mentionné dans les lignes précédentes, il est clair que l’Arabie Saoudite est entrée dans l’arène de la concurrence pour les ressources du continent africain, y compris avec certains pays voisins de la région du Golfe Persique, afin de créer un marché unique et une empreinte distincte pour le Royaume et une présence dans des lieux stratégiques pouvant atteindre les profondeurs du continent africain.

Cette rivalité constitue peut-être l'une des raisons les plus importantes de l'annonce faite par le Royaume, mardi 7 novembre, de reporter à une date ultérieure le cinquième sommet arabo-africain, qui devait se tenir à Riyad ce mois-ci, et pas seulement, comme le prétendent certains. Interpréter que le différend entre le Royaume du Maroc et l'Algérie sur le problème du désert. La présence ou la participation du Front Polisario en est la raison principale. Certes, c’est l’une des raisons mais ce n’est pas la raison principale.

Il semble donc que nous soyons confrontés à un monde dans lequel les relations bilatérales reviennent au premier plan des relations internationales, dépassant les intérêts collectifs, étant donné que chacun, au milieu de tous ces événements mondiaux accélérés et inattendus, cherche à consolider ses relations au niveau mondial, au niveau bilatéral afin de garantir les intérêts de son pays et de ses citoyens. Les dirigeants des pays peuvent voir que cette approche est ce qui permet d'atteindre des intérêts durables et plus bénéfiques.

Ainsi, les sommets périodiques, les conférences internationales et les événements saoudiens organisés ces dernières années reflètent l'ampleur de la volonté du Royaume de renforcer la coopération avec tous les pays en général et avec les pays africains en particulier dans les domaines communs, notamment les domaines du commerce, de l'économie, de l'investissement, du développement et de la sécurité, car la participation à ce type d'événements contribue à la recherche de nouvelles opportunités de coopération, à l'avancement des relations bilatérales et au renforcement des liens économiques et sécuritaires  entre le Royaume et d'autres parties internationales.

 

Les références